Le SEO en 10 points indispensables

Le référencement naturel est un domaine qui fait énormément parler de lui et ce, depuis les origines du web. Certains professionnels du search passent d’ailleurs encore aujourd’hui des heures et des heures à tenter de comprendre ce que Google ne dit pas. En effet depuis les débuts d’internet, les équipes de Google ont choisi de ne rien communiquer de la façon dont le célèbre Google bot travaille. Bien sûr au fil des années les communications de Google ont livré sur leur blog ou dans les grands médias un certain nombre de pistes, mais cela revient souvent à dire ce qu’il ne faut pas faire plutôt que ce qu’il convient de faire. Aujourd’hui l’algorithme du moteur de recherche évolue sans cesse, mais il existe des fondamentaux qui, s’ils sont respectés, offrent les meilleures bases pour un travail de référencement naturel de qualité.

Eviter les pages HTML surchargées

L’un des soucis que l’on rencontre, avec un site web, c’est quand le code HTML généré est trop long. Les CSS sont apparentes, alors qu’elles pourraient se situer dans un fichier à part, de même que les longs scripts comme ceux qu’utilisent les services gratuits en ligne et qui permettent par exemple de placer les images sur les pages en faisant des cliquer-glisser. Bien sûr ces services donnent la possibilité à n’importe qui, même quelqu’un qui n’y connaît absolument rien, de faire un site et en plus de le faire héberger gratuitement. Mais le soucis c’est que le bot trouve, en lisant les pages HTML générées, de nombreuses lignes qui ne lui servent à rien pour savoir de quoi traite la page. Le bot perd du temps, car il est freiné dans sa lecture de la page. Celle-ci perd donc des points pour son référencement. De plus les pages en question sont plus lentes à afficher, ce qui fait un deuxième point négatif pour le SEO. Ce n’est positif ni pour le moteur de recherche ni pour l’internaute.

Vérifier la vitesse de chargement du site

L’un des critères qui sont devenus de plus en plus importants au fil des dernières années, pour le SEO, c’est la vitesse de chargement des pages. C’est assez logique puisque les internautes ont commencé à prendre de mauvaises habitudes avec le temps, en trouvant des sites web qui s’affichent de plus en plus vite. Donc si une page est trop lente à l’affichage, ils ont tendance à revenir en arrière dans les SERP pour trouver un autre site. Ce qui, du point de vue de Google, signifie que le premier ne constitue pas une bonne expérience pour l’utilisateur et que par conséquent il ne mérite pas d’être bien classé dans les résultats de la recherche. C’est encore plus vrai avec le web mobile, où le réseau ne permet pas toujours d’avoir une bande passante optimale. Il est donc conseillé de vérifier le temps de chargement d’un site avec l’outil dédié de Google qui, de plus, donne des solutions si le temps de chargement est trop long.

Identifier les 404 et autres erreurs HTTP

Quand un lien, interne ou externe, pointe vers une page mais que celle-ci n’existe plus (elle a été supprimée, elle n’est plus d’actualité, le produit qu’elle présentait est épuisé et on ne va pas le renouveler sur la boutique…), cela génère une erreur 404. Bien sûr on peut s’amuser à trouver un design amusant pour cette page. Ainsi lorsque l’internaute s’y retrouve, on lui indique qu’il n’y a plus rien à voir, que le produit n’est plus en vente… et là on l’invite gentiment à revenir en arrière ou sur la page d’accueil. Or Google déteste ces erreurs 404 , parce qu’elles ne servent concrètement à rien pour l’internaute. Là encore c’est une question de logique : un lien doit pointer vers une page qui correspond aux mots-clés contenus dans l’ancre du lien, mais si au final non seulement la page ne contient pas ce qui est attendu mais qu’en plus elle est vide, l’expérience de l’utilisateur sur le site en question est mauvaise. Donc là encore la page ne mérite pas de figurer parmi les premières dans les résultats de la recherche de l’internaute. Il faut faire très attention aux erreurs 404 et des outils permettent de les trouver. Il n’y a plus, ensuite, qu’à mettre en place une redirection vers une page pertinente, au lieu de dire à l’internaute de faire une autre action lui-même.

Optimiser la balise <title>

Dans une page de code HTML certaines informations sont déterminantes pour le SEO. La première est la balise de titre de la page, en HTML <title>. Elles est censée être positionnée haut dans la page, et son utilité est d’indiquer au bot le titre du contenu qu’il va trouver en-dessous. C’est donc le premier élément pertinent pour le référencement naturel. C’est la raison pour laquelle il est primordial de bien choisir les mots-clés que l’on va mettre dans sa balise <title>. Il est absolument nécessaire que cette balise décrive de façon précise, mais aussi concise, ce que l’internaute va prouver en parcourant la page. Aujourd’hui Googlebot a la possibilité de vérifier que le contenu de la balise <title> correspond au reste du contenu, et qu’il ne s’agit pas d’un titre racoleur placé là uniquement pour tromper l’internaute et l’attirer vers un contenu différent via les SERP. Mais à l’inverse le bot donnera plus de crédit – et donc de possibilité de bien se positionner – à une page dont le contenu est effectivement ce qui est annoncé dans la balise <title>.

Utiliser les balises <Hn> de façon pertinente

De la même façon que pour la balise <title>, les balises dont le nom commence par H (<h1>, <h2>, <h3>…) sont elles aussi importantes. Elles vont à la fois compléter et affiner ce qu’annonçait la balise <title>. La balise <h1> est la plus déterminante de toutes : elle est comme le gros titre d’un journal, c’est elle qui renseigne l’internaute en premier lieu sur ce qui va suivre plus bas. Les autres, <h2>, <h3>… servent d’intertitres, par ordre d’importance. Pour optimiser ces balises, il est important que leur contenu soit dans le même champs lexical que la balise <h1> et que la balise <title> . Il ne s’agit pas, en effet, de répéter les mêmes mots-clés en <title>, en <h1>, en <h2>… mais il faut être malin. Aujourd’hui à l’heure du web sémantique, il faut donner à la fois au bot et à l’internaute des contenus riches à lire, c’est-à-dire des textes contenant un vocabulaire riche, intéressant.

Rédiger un contenu riche

Aujourd’hui le web est sémantique. Il ne s’agit pas seulement d’un effet de mode ou d’un joli mot que l’on a mis là pour faire du marketing ou de la publicité pour les agences SEO. Il s’agit bel et bien d’une réalité : les grands acteurs du web, à commencer par Google, souhaitent améliorer l’expérience de leurs utilisateurs et, à ce titre, ils essayent de leur donner plus de satisfaction. Cela passe donc par une meilleure compréhension de la langue humaine par les robots et autres programmes utilisés par ces acteurs historiques d’internet. C’est la raison pour laquelle il est demandé aux responsables de sites web, marchands ou non, de faire des efforts dans la rédaction des textes que l’on peut lire sur leurs pages. La rédaction du contenu, longtemps reléguée derrière le design et l’ergonomie, se retrouve donc aujourd’hui sur le devant de la scène. Cela signifie que pour le contenu de votre site, vous allez devoir écrire des textes riches en vocabulaire, bien documentés mais aussi intéressants pour les personnes qui vont les lire.

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Optimiser le maillage interne

Les backlinks, on le sait, sont au cœur des préoccupation du référenceur. Créer des liens est important, en particulier pour ce qui concerne les liens internes. Ceux-ci doivent diffuser la popularité à l’intérieur d’un site web, c’est-à-dire conférer de l’importance à tous les niveaux de pages. Pour cela il faut que certaines pages soient liées à d’autres par le biais de liens. Mais cela ne doit pas se faire n’importe comment, juste pour faire des liens : il s’agit de relier entre elles des pages qui se complètent, qui s’apportent mutuellement quelque chose. Il faut que le maillage soit logique pour l’internaute qui va passer de page en page, sans cela le maillage interne sera inefficace et donc inutile. Or si ce n’est pas logique pour l’internaute, ce ne le sera pas pour le robot, et donc cela s’avérera inefficient pour le SEO.

Créer des backlinks de qualité

De la même façon que pour les liens internes, les backlinks provenant d’autres sites web sont cruciaux pour un SEO efficace. Mais là encore ils ne doivent pas être pris à la légère ni être faits sans réfléchir. Un backlink bien réalisé donnera un point supplémentaire au référencement d’un site. A l’inverse un backlink peut aussi s’avérer de mauvaise qualité et avoir un effet contre-productif pour le SEO. Ceux qui ont subi de plein fouet les conséquences des mises à jour Penguin et Panda de Google le savent bien : ils ont été pénalisés pour usage abusif de netlinking douteux. En clair pour qu’un lien externe soit efficient, il faut qu’il émane d’une page bien construite d’un site qualitatif : la page source, celle sur laquelle le lien est placé, doit être liée sémantiquement à la page cible, et la page cible doit apporter un complément d’information à la page source. Quant à l’ancre du lien, il est recommandé qu’elle soit toujours différente, que l’on ne retrouve jamais deux liens ayant exactement la même ancre et pointant vers la même page.

Mettre en place une galaxie de liens

Ensuite pour que ces bons backlinks que vous avez travaillés soient encore plus efficaces sur la durée, il est important de construire autour d’eux une galaxie de liens, c’est-à-dire une constellation de liens formant un maillage externe ayant pour point central le site que l’on souhaite référencer. Cela doit fonctionner ainsi : une page A fait un lien vers la page à référencer, une page B un lien vers la page A, puis une page C vers la page B, etc. Rien n’empêche d’ailleurs qu’un page B’ fasse elle aussi, en parallèle, un lien vers la page A, de façon indépendante. Là encore il convient de prendre des gants et surtout de bien établir son plan d’action en amont, à l’aide d’un dessin ou d’une mind map. Chaque backlink pointant vers une page contenant elle-même un backlink doit être environné d’un texte bien écrit, c’est-à-dire respectant la logique de la sémantique si chère à Google aujourd’hui. En définitive chaque page de la galaxie doit être optimisée pour le référencement. C’est comme si l’on créait, à l’extérieur du site web, le maillage de liens intelligent que l’on a mis en place en interne. Attention a ne pas tomber dans la folie des backlinks, c’est un jeu dangereux et vous pourriez vous retrouver avec un site pénalisé. Les backlinks artificiels sont contre les guidelines définies par google !

Ne pas se focaliser exclusivement sur Google

Avec toutes ces recommandations, vous avez de quoi optimiser votre site web et son environnement pour le référencement sur Google. C’est ainsi que vous allez pouvoir livrer bataille pour obtenir l’une des trois premières positions dans les SERP sur votre requête préférée, celle qui va vous permettre de développer votre chiffre d’affaire. Pourtant, si ne vous ne pensez qu’au SEO et qu’à Google, vous allez passer à côté d’un nombre incalculable d’internautes. Il existe aujourd’hui en effet un certain nombre de sites et d’applications mobiles dont l’utilisation est tout-à-fait indépendante du moteur de recherche Google, c’est-à-dire qu’elles sont extérieures à son mode de fonctionnement. Quand on se connecte à Snapchat, à Instagram ou à Facebook, on ne passe par Google et celui-ci n’est pas en mesure de savoir que l’on y fait, ce que l’on y dit, ni à qui. Il ne peut pas traquer le comportement d’un internaute qui y échange des propos et y recherche des infirmations ou des produits. Pourtant ces applications sont utilisées au quotidien par un nombre sans cesse croissant de mobinautes comme d’internautes. Il est donc important d’y assurer la présence de votre marque et de vos services ou produits, si vous souhaitez vous développer davantage.

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